Halloween, Toussaint et fête des morts
quand les mondes se frôlent
par Lionel Girardon, Voyant Médium Pur
🌒 Introduction personnelle
Lorsque j’étais préadolescent, la fête d’Halloween — ou “la fête des sorcières” comme certains disaient — était très peu répandue dans les années 80, pas autant que maintenant où elle est devenue un véritable business.
À cette époque, il était de coutume, comme encore aujourd’hui, de célébrer nos disparus et, le lendemain, d’aller se recueillir sur les tombes de notre famille.
De nature curieuse, je me suis penché sur ces différentes célébrations, leurs origines et leurs véritables significations.
Bien souvent, lors de mes consultations de voyance, certaines personnes me demandent à cette période de faire passer un message à un défunt.
Ce que je refuse la plupart du temps, considérant qu’une âme doit poursuivre son karma, son chemin vers l’élévation.
Étrangement, chaque année à cette période, j’ai toujours constaté un élan spirituel venant de nombreuses personnes.
Et ce n’est sans doute pas un hasard, car partout dans le monde — mis à part l’Asie — les dates de ces célébrations restent identiques.
Différentes religions, différentes cultures, et pourtant une même finalité :
l’élévation, la purification et la poursuite du karma vers la lumière.
Alors à toutes ces pauvres âmes qui ne cherchent que méchanceté, souffrance ou égoïsme, prenez garde…
Car la lumière finit toujours par rappeler à l’ordre ceux qui s’en éloignent.
Les racines païennes d’Halloween :
la nuit où le voile s’amincit
Avant d’être commerciale ou décorative, Halloween plonge ses racines dans l’antique fête celte de Samhain, célébrée il y a plus de 2 000 ans.
Chez les anciens Celtes, cette nuit du 31 octobre marquait la fin de l’année lumineuse et l’entrée dans la saison sombre.
Ils pensaient que le voile entre le monde des vivants et celui des morts devenait mince, permettant aux esprits de venir visiter leurs proches.
Les feux, les bougies et les masques servaient à protéger les vivants ou à guider les âmes vers la lumière.
En tant que médium, je ressens encore aujourd’hui cette vibration particulière fin octobre : les rêves deviennent plus parlants, les signes plus évidents, les messages de l’invisible plus clairs.
La Toussaint
lumière sur toutes les âmes
Le 1ᵉʳ novembre, l’Église catholique célèbre tous les saints connus et inconnus.
Le pape Grégoire III fixa cette date au VIIIᵉ siècle pour harmoniser les traditions spirituelles de l’époque.
Mais le message reste universel : rendre hommage à la lumière et rappeler que la mort n’est qu’un passage vers une autre forme de vie.
Les couleurs d’Halloween — orange et noir — laissent place au blanc et doré : symboles de pureté et d’élévation.
La Toussaint est, au fond, une prière pour que chaque âme retrouve son éclat premier.
La fête des morts
mémoire et transmission
Le 2 novembre, la fête des morts prolonge la Toussaint.
Instituée au XIᵉ siècle par l’abbé Odilon de Cluny, cette journée est dédiée à la mémoire des défunts et à la prière des vivants.
Les familles déposent des chrysanthèmes — symbole de vie éternelle — sur les tombes, et se recueillent dans le silence, dans ce dialogue intérieur entre ciel et terre.
Ce mot, “fête des morts”, m’a toujours intrigué.
Après la Toussaint, devenue souvent une fête plus commerciale, cette journée plus discrète garde pourtant quelque chose d’authentique, de vrai.
Elle ne parle pas de consommation, mais de lien, de mémoire et de reconnaissance.
C’est un moment où, une fois l’an, beaucoup retournent sur les tombes — non pour honorer la pierre, mais pour offrir une pensée, une intention, une lumière intérieure à ceux qui nous ont précédés.
Les âmes que l’on retient trop par la douleur ont parfois du mal à s’élever.
Il faut apprendre à remercier et à laisser partir, avec amour, celles et ceux qui continuent de veiller sur nous autrement.
Ainsi se referme ce cycle spirituel de trois jours, comme un pont invisible entre les mondes, où la foi, le souvenir et la lumière s’unissent dans un même souffle.
Trois jours, trois énergies,
un seul message
Halloween, Toussaint et Fête des Morts : trois visages d’un même passage
| Célébration | Date | Origine | Énergie dominante | Couleurs symboliques |
|---|---|---|---|---|
| Halloween | 31 octobre | Celtique / païenne | Passage entre les mondes | Orange – Noir – Pourpre |
| Toussaint | 1er novembre | Chrétienne | Lumière et élévation | Blanc – Or |
| Fête des Morts | 2 novembre | Chrétienne | Souvenir et prière | Violet – Argent – Gris |
Un cycle entre ombre et lumière
Ces trois célébrations ne s’opposent pas : elles se répondent. Elles racontent la même histoire de transformation :
- La nuit d’Halloween, lorsque le voile entre les mondes s’affine.
- L’aube de la Toussaint, tournée vers la lumière et l’élévation.
- La prière de la Fête des Morts, mémoire et paix intérieure.
Un passage de l’obscurité à la lumière, que chacun vit à sa manière.
Célébrations similaires à travers le monde
Partout, l’humain ressent le besoin d’honorer ses morts. Et comme par “hasard” — même si vous savez que, pour moi, le hasard n’existe pas, je l’ai souvent écrit dans mes articles — la plupart de ces fêtes se concentrent entre la fin octobre et le début novembre, au moment même où la nature se transforme.
Au Maghreb et dans le monde musulman
Dans les traditions du Maghreb — au Maroc, en Algérie et en Tunisie — il n’existe pas de “fête des morts” à date fixe, mais un profond respect pour les ancêtres.
Les familles visitent les cimetières avant le Ramadan, à l’occasion de l’Aïd, ou lors d’événements marquants.
Elles récitent des douas (prières), allument parfois des bougies, déposent des fleurs, et se recueillent en silence.
Les confréries soufies, quant à elles, célèbrent les grands saints lors des moussem — des pèlerinages spirituels où se mêlent chants, offrandes et prières.
C’est une autre forme de lien avec l’invisible, où la spiritualité dépasse la simple religion.
Les âmes des justes y sont perçues comme des lumières éternelles, des intercesseurs entre la Terre et le Divin.
Lorsque je résidais au Maroc en 2013, j’ai eu la chance de rencontrer plusieurs médiums locaux.
L’un d’eux, que j’appelais Si Ahmed, m’expliqua qu’honorer les disparus est une coutume très présente dans les foyers marocains, surtout à l’approche du Ramadan.
On le fait à travers des prières quotidiennes, des offrandes discrètes ou simplement par une pensée silencieuse.
Même si l’islam orthodoxe interdit toute pratique assimilée à l’invocation des morts, cette tradition reste vivante dans le nord du Maghreb, notamment dans les régions de Tétouan, Chefchaouen et Oujda.
Elle se transmet dans le respect, avec pudeur, comme un dialogue entre le visible et l’invisible.
On raconte d’ailleurs que le roi Hassan II lui-même consultait un voyant attitré, un homme de l’ombre réputé pour sa sagesse et sa prudence.
Dans les palais, comme dans les maisons modestes, la croyance en la guidance des ancêtres demeure un fil invisible, un lien sacré entre le monde des vivants et celui des esprits bienveillants.
En Afrique subsaharienne : le culte des ancêtres
les ancêtres, gardiens invisibles des vivants
En Afrique noire, les ancêtres ne sont pas considérés comme “morts” :
ils continuent de vivre dans la mémoire, les prières et les rituels.
Des cérémonies rythmées par les tambours, les chants, les danses et les offrandes entretiennent ce lien entre les générations.
Les anciens deviennent ainsi de véritables guides spirituels pour les vivants.
Au Bénin, la tradition vodou enseigne que les prêtres communiquent avec les esprits protecteurs et les âmes défuntes pour rétablir l’équilibre entre les mondes.
Au Cameroun ou au Congo, les familles se rassemblent autour du feu pour invoquer la mémoire des ancêtres, partager des récits, et remercier ceux qui ont tracé le chemin avant eux.
Dans ces cultures, on dit souvent :
“Le mort n’est pas parti, il veille dans le vent et dans le cœur de ceux qui se souviennent.”
Cette sagesse résume une vérité universelle :
Selon les croyances africaines, l’esprit ou l’énergie du disparu, guidé par la foi et l’amour des siens, reste proche des vivants, comme un ange gardien.
Son âme, quant à elle, poursuit sa propre évolution karmique, avançant sur un chemin d’apprentissage et de lumière.
En Amérique latine
la fête la plus colorée
Au Mexique, le Día de los Muertos (du 31 octobre au 2 novembre) est sans doute la plus célèbre célébration du souvenir des défunts.
Les familles y dressent des autels sacrés — les ofrendas — ornés de photos, bougies, fleurs de cempasúchil, fruits, et crânes en sucre colorés.
Partout, on chante, on danse, on rit, parce que l’amour traverse la mort.
Les Mexicains ne pleurent pas leurs disparus : ils les invitent à la table, à partager la fête et la lumière.
Les vivants et les morts se retrouvent symboliquement pour un instant de joie, de gratitude et de mémoire.
C’est une manière magnifique de désacraliser la mort et d’honorer la continuité de l’âme.
“La mort n’existe pas, tant qu’il y a quelqu’un pour se souvenir de vous.”
Cette philosophie rejoint celle de nombreuses traditions spirituelles à travers le monde :
La mort n’est qu’un passage, une transformation de la conscience.
Comme dans les banquets africains ou les prières du Maghreb, elle rappelle que le départ d’un être cher n’est pas une fin, mais le prolongement d’un lien d’amour éternel.
En Asie : lumière et réincarnation
En Asie, les célébrations sont décalées dans le calendrier, mais l’esprit reste identique.
Au Japon, la fête Obon (mi-août) consiste à allumer des lanternes flottantes pour guider les âmes des ancêtres.
En Chine, la fête des Fantômes (7ᵉ mois lunaire) évoque le retour des âmes errantes ; on leur fait des offrandes et on brûle de l’encens.
En Inde, les rituels hindous comme Pitru Paksha honorent les ancêtres pour équilibrer le karma familial.
Ces traditions rejoignent la même philosophie : prier pour que les âmes trouvent paix, lumière et réincarnation juste.
En Inde, les rituels hindous comme Pitru Paksha honorent les ancêtres pour équilibrer le karma familial.
Ces traditions rejoignent la même philosophie : prier pour que les âmes trouvent paix, lumière et réincarnation juste.
Une vérité commune : l’âme ne meurt jamais.
De l’Afrique au Japon, du Mexique au Maghreb, toutes ces fêtes traduisent une intuition universelle :
la mort n’est pas une fin, c’est un changement d’état.
L’âme poursuit son chemin vers la lumière, selon le karma qu’elle a semé.
Et c’est peut-être là que tout se rejoint :
Halloween, Toussaint, Samhain, Obon, Día de los Muertos…
autant de noms pour une même vibration planétaire :
celle de la mémoire, de l’amour et de la transformation spirituelle.
Message de paix et d’élévation
À cette période, je conseille souvent à mes consultants :
d’allumer une bougie blanche pour un être cher,
de remercier les défunts pour leurs présences discrètes,
et de laisser aller les regrets, afin que chacun suive son chemin de lumière.
Si vous ressentez des signes, des rêves, ou des présences à cette période, ne prenez pas peur :
C'est simplement l’univers qui vous parle, à sa manière.
Conclusion
Halloween, la Toussaint et la Fête des morts ne sont pas des fêtes opposées, mais les miroirs d’une même vérité :
celle du lien éternel entre le visible et l’invisible.
L’âme chemine, elle apprend, elle s’élève.
Et chaque bougie que nous allumons, chaque prière que nous murmurons,
éclaire à la fois le chemin des morts… et celui des vivants.
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