le parcours vrai de Lionel Girardon, voyant médium
Bientôt soixante coups à l’horloge…
Le temps a filé comme une respiration, mais chaque étape de ma vie a laissé une empreinte indélébile. Depuis mon enfance marquée par des ressentis étranges, jusqu’à aujourd’hui où je suis reconnu comme voyant médium, ce chemin n’a rien eu de linéaire. Il a été parsemé d’épreuves, de révélations et de rencontres qui m’ont façonné.
Quand je regarde en arrière, je vois l’enfant hypersensible qui percevait déjà des vérités invisibles.
Je revois encore ma mère, femme droite et franche, protectrice aimante des animaux 🐾, qui m’a transmis cette force intérieure.
Photo d’enfance : moi, Lionel, sur les genoux de ma nourrice. À côté, ma mère — femme droite et aimante — et mon petit frère. Une image simple, mais chargée d’émotion. Ce jour-là, tout semblait encore ordinaire… pourtant, c’est dans ces années que s’est éveillée ma sensibilité au monde invisible.
Ma mère dans les années 60 — une femme belle, droite et franche, toujours entourée d’animaux qu’elle aimait profondément. Elle a marqué mon enfance de son regard sincère et de son courage. C’est auprès d’elle que j’ai appris à rester vrai, à respecter les autres et à écouter les signes du monde invisible sans jamais en avoir peur.
Je revis avec vous mes découvertes de l'invisible, mes séances de spiritisme, toutes ces visites de maisons où bien des âmes égarées, en souffrance, semaient des tumultes au sein de nombreuses familles.
Toutes les rencontres faites sur mon chemin de vie m'ont tant appris.
Toutes mes consultations de voyance pure, la lecture dans le marc de café et dans les feuilles de thé, ainsi que ces instants de vie parfois rudes, parfois lumineux, ont forgé la pratique que je transmets aujourd’hui.
À l’aube de mes soixante ans, il me paraît essentiel de témoigner, de partager cette trajectoire unique — pas pour briller, mais pour transmettre.
Car la voyance pure que je pratique est le fruit d’un long cheminement, d’une quête sincère pour donner du sens aux ressentis et éclairer la vie de ceux qui viennent à moi.
Les premiers ressentis d’une enfance singulière
Un regard sur le monde déjà différent
Ça commence ainsi… Un petit garçon de cinq ans, blond comme les blés, les yeux bleu clair comme un ciel sans nuage. Un jour, alors qu’il joue, il tombe des genoux de sa nourrice. Rien de grave en apparence. Pourtant, cette nuit-là, il pleure sans s’arrêter.
Ses parents, inquiets, l’emmènent à l’hôpital. Les médecins ne décèlent rien. Mais les pleurs persistent. C’est alors qu’intervient le bon vieux docteur de famille, celui qui connaissait les âmes autant que les corps. En quelques instants, il remarque que l’enfant souffre d’un strabisme sévère. Une opération s’impose.
Après l’intervention, les deux yeux du petit garçon sont bandés. Quinze jours dans le noir complet. Quinze jours à entendre, ressentir, deviner sans voir. Puis vient la rééducation, avec un seul œil ouvert à la fois, l’autre caché sous une coquille.
C’est à ce moment-là que quelque chose change. Privé de lumière, l’enfant apprend à “voir” autrement. À percevoir ce que d’autres ne perçoivent pas. Les sons deviennent plus profonds, les présences plus nettes, les émotions plus fortes. Sans le savoir, il développe cette vision intérieure qui guidera toute sa vie.
Cet enfant, c’était moi. Je ne le savais pas encore, mais ces jours passés dans l’obscurité allaient allumer en moi une lumière qui ne s’éteindrait jamais.
Souvenir d’enfance dans les années 70 : moi, Lionel, entouré de mes frères, de notre mère et de la bande de copains du judo. Le camping, les rires, les étés sans portable ni écran, juste la simplicité, la bienveillance et la chaleur des liens humains. Ces moments de camaraderie et de liberté ont façonné en moi le goût des rencontres vraies et le respect de chaque âme croisée sur ma route.
Le don et le regard des autres
En grandissant, j’ai compris que ce que certains appellent une faiblesse pouvait être une force. Ce strabisme, cette différence, m’ont donné un regard unique sur le monde. Tandis que d’autres cherchaient à fuir l’invisible, moi je l’écoutais. J’apprenais à lire les vibrations, à ressentir les âmes, à comprendre ce qui se cachait derrière les apparences.
Plus tard, bien des années après, on m’a appelé « le voyant des voyants » — non par orgueil, mais parce que des consultantes parlaient de moi à leurs propres voyants, intrigués par ma précision et ma sincérité. C’est là que j’ai compris que ma différence n’était pas un hasard, mais une mission.
Mon parcours vers la voyance pure s’est construit pas à pas, nourri d’expériences, de rencontres et de moments de silence où l’on apprend à écouter ce que la vie murmure.
Ce regard intérieur, que j’ai forgé dès l’enfance, reste aujourd’hui au cœur de ma pratique et de ma philosophie de voyant.
Il me relie à toutes les âmes qui cherchent à comprendre, à se libérer, ou simplement à être entendues dans leur vérité.
Chaque histoire que je croise, chaque rencontre spirituelle , vient rappeler que le don, quand il est vécu avec humilité, est avant tout un acte d’amour et de service.
L’apprentissage hors des sentiers battus
De l’effort précoce à la découverte du monde
À quatorze ans, j’étais déjà au travail. Pré-apprentissage en charcuterie, six heures du matin au charbon, sans salaire, sans même une enveloppe avec un petit billet.
J’avais pourtant acheté, avec mes économies, un sachet de beignets confectionnés par mes soins, fier comme un gosse qui offre un cadeau à ses parents.
Mes parents, issus d’un milieu modeste, ont toujours travaillé dur. Pas de vacances, peu de repos.
Ma mère conduisait notre R12 break, prête à se retourner d’une main pour nous mettre une tape quand, à l’arrière, mon frère et moi nous chamaillions.
Petite, mais nerveuse, disait-elle souvent : « Même s’il faut un escabeau, je te la mets, la claque ! »
Ils tenaient un bar. Quand une bagarre éclatait, ce n’était pas le berger allemand qui sortait de la cuisine… c’était ma mère !
Moi, le soir, je descendais à la cave remplir les frigos. Mon argent de poche, c’était ça : un service rendu, un effort consenti.
Et puis, il m’est arrivé parfois — sans trop savoir pourquoi — de ressentir des choses étranges au contact des clients du bar. Comme si certaines présences dégageaient des vibrations différentes.
J’étais jeune, je n’osais pas en parler, de peur de passer pour un fou. Avec le recul, je comprends que ces premières intuitions étaient déjà les prémices de mon don, que j’ai plus tard développé dans mes consultations de voyance pure, et dans mes rencontres avec l’invisible sur les énergies des lieux et les manifestations spirituelles.
Les leçons d’un jeune ouvrier
À quatorze ans, j’étais un gamin exploité sans le savoir. Pas de salaire, mais des heures à n’en plus finir. Aujourd’hui, je trouve cela injuste, mais sans amertume. Ces expériences m’ont forgé. Je ne suis ni Causette ni Cendrillon : je n’ai pas connu la misère, et j’en remercie mes parents.
Je comprends aujourd’hui que tout cela avait un sens. Quand un enfant est privé d’un sens – comme ma vue altérée –, il développe les autres. Il devient éponge, capte les émotions, les ambiances, les intentions. Ce don d’observation et de ressenti m’a accompagné toute ma vie.
Les lectures qui ont ouvert la voie
Adolescent, je dévorais tout ce qui touchait au mystère et à l’invisible. Je lisais Raymond Moody.
- La Vie après la Vie –, les ouvrages sur les preuves et témoignages de la réincarnation, mais aussi Camille Flammarion.
- Ces maisons qui tuent –, qui abordait le rôle des ondes telluriques et des énergies des lieux.
Plus tard, je me suis nourri des écrits d’Allan Kardec et d’Edgar Cayce, auteurs qui m’ont ouvert l’esprit sur la vie après la vie, la survivance de l’âme et les vibrations invisibles qui nous entourent. Ces lectures m’ont profondément marqué, mais je n’ai jamais appris la voyance dans les livres : je l’ai vécue, ressentie et comprise par l’expérience.
« Si les gens n’étaient pas si méchants, il leur passerait bien d’être bêtes. Mais ils sont l’un et l’autre à la fois : ne pouvant faire d’émeutes, ils font des commérages. Les cancans, c’est la peste des petites villes. »
Cette lucidité sur les comportements humains m’a souvent aidé à garder mes distances et à rester aligné avec ma vérité. Elle m’a rappelé que la voyance pure n’est pas un art de juger, mais un art de comprendre et de ressentir sans filtre.
Ces ressentis précoces ont façonné mon regard sur le monde invisible et orienté, sans que je le sache encore, ma future vocation de voyant médium.
De la boulangerie à la mer
Ma première saison comme barman, au Puget-sur-Argens, près de Fréjus et Saint-Raphaël. Le soleil, les rires, la musique des verres qu’on aligne au comptoir… C’était une époque légère, pleine de vie et de rencontres, mais aussi un moment de transition, comme si je venais déjà en éclaireur, pressentant qu’un jour je reviendrais ici, autrement, avec une mission différente et un regard plus spirituel sur le monde. Le hasard n’existe pas — tout était déjà écrit, quelque part.
CAP de boulanger en main, je rêvais d’horizons nouveaux. J’ai voulu m’engager dans la Marine : deux mois de classes, puis réforme à cause de ma vue. Moi qui voulais voyager, voir le monde, je devais rester à terre. Mais là encore, le destin me rappelait que ma mission n’était pas de naviguer sur les océans, mais d’explorer les profondeurs invisibles de l’âme humaine.
Ce chemin de vie, parfois rude mais toujours éclairé, m’a conduit vers ma vocation de voyant médium, fidèle à ma lignée et à mes valeurs humaines.
Les rencontres décisives et les transmissions reçues
Une jeunesse rebelle et un appel intérieur
Il y a des phrases qui marquent toute une vie. Celle que je garde en moi depuis toujours, c’est :
« Un jour, tu comprendras. »
Et, des années plus tard, j’ai compris. À cette époque, j’étais un jeune têtu, libre, un peu fou, comme on l’est parfois avant d’avoir trouvé son chemin.
Les soirées, les copains, les sorties en boîte… La vie battait son plein, mais je sentais déjà au fond de moi un autre appel, plus profond, plus spirituel.
Un matin, ma mère — toujours sur le pont, énergique comme personne — me réveille brutalement : « Tu fumes ! ». Je ne pouvais pas nier. Elle le savait avant même que je parle.
Ce jour-là, elle m’envoie en Bretagne, chez mon demi-frère, pour « me remettre dans le droit chemin ».
La Bretagne, les leçons et la transmission maternelle
Quimper. Une région magnifique, et une nouvelle étape. Là-bas, j’ai travaillé quelques jours dans une boulangerie, puis dans une salaison, au désossage des jambons. Rien d’extraordinaire en apparence, mais tout cela m’a appris la rigueur et la patience.
Et pendant ce temps, je repensais souvent à ma mère. Une femme au pressentiment aigu, qui savait toujours quand je faisais une bêtise. Elle le sentait, tout simplement.
Je crois que je tiens d’elle cette intuition viscérale, cette capacité à ressentir ce que d’autres ne perçoivent pas. Je n’ai jamais connu mon père biologique, mais j’ai fini par apprendre qu’il m’avait transmis, lui aussi, quelque chose d’indicible : une présence subtile, une force invisible, comme une empreinte spirituelle.
Et, bien plus tard, la vie m’a prouvé que le hasard n’existe pas.
Les premiers contacts avec l’invisible
Les années qui ont suivi m’ont conduit vers de nouvelles rencontres : des médiums, des magnétiseurs, des passeurs d’âmes, et des initiés en magie blanche et rose — la magie du cœur.
J’ai assisté à des séances de spiritisme si intenses qu’elles feraient blanchir plus d’un sceptique. J’ai vu, ressenti et compris que le monde visible n’est qu’une fraction de la réalité.
Je me suis aussi passionné pour les écrits d’Allan Kardec. Ces lectures m’ont ouvert à la vie après la vie, à la réincarnation et aux ondes telluriques qui influencent les lieux et les âmes.
Certains appellent cela le destin. Moi, j’y vois des signes, des transmissions et des rencontres voulues par la vie, pour nous éveiller à notre vraie nature.
Ce chemin d’expériences, de doutes et de révélations a forgé le voyant que je suis devenu : un homme ancré dans la réalité, mais relié à l’invisible, toujours guidé par le respect du libre arbitre et la quête de vérité.
Le hasard n’existe pas
Un jour, alors que je prenais un verre dans un bar de quartier, un homme d’un certain âge m’aborde. La discussion s’engage naturellement. Sans que je le sache encore, je buvais un pastis avec le meilleur ami de mon père biologique.
Chez lui, il me montre la seule photo qu’il avait de lui.
Le choc : son visage, c’était le mien. Ce jour-là, j’ai compris que la vie ne met jamais personne sur notre route par hasard.
L’épreuve initiatique : la prison en Grèce
Le choc du destin
À dix-huit ans, j’avais soif de vie, d’aventures et de découvertes. Je voulais voir le monde, respirer d’autres airs, comprendre les quatre éléments — la terre, l’eau, l’air et le feu — dans leur langage universel. Mais la vie a parfois une manière bien particulière de nous enseigner la sagesse.
Un jour, alors que je voyageais en Grèce, tout a basculé. Une méprise, un malentendu… et me voilà accusé d’un vol de parachute ascensionnel. Les forces de l’ordre grecques, moustachues comme dans les films, ont pris l’affaire très à cœur. Direction le commissariat, puis le tribunal, sans perdre de temps — ni de brutalité.
Je ne parlais pas grec, eux pas un mot de français. L’un me montrait du doigt un homme blessé, pensant que j’étais le coupable. Un haussement d’épaules plus tard, et me voilà emmené avec mon ami dans un vieux 4x4 bringuebalant. Deux choix : payer 3 000 francs ou faire trois mois de prison. À dix-huit ans, après avoir vu le film Midnight Express, j’avais déjà deviné la suite…
Trois jours d’enfer et d’éveil
On nous enferme dans une cellule aux murs de pierre : deux petits lits, un lavabo et un WC turc dans le coin.
Une ampoule pendue au fil, allumée jour et nuit. Le son métallique des portes qui se referment derrière moi résonne encore aujourd’hui.
Épuisé, je me jette sur le lit… qui casse immédiatement. Les gardiens moustachus débarquent, furieux mais presque amusés : encore une “coutume locale”, disaient-ils. Je remonte le lit, docile, en silence.
La nuit, impossible de dormir. Le passé, le présent, tout se mélangeait. C’était comme si la vie m’obligeait à réfléchir, à regarder au fond de moi. Je n’étais plus le jeune insouciant que j’avais été quelques mois plus tôt.
Cette expérience m’a appris une chose essentielle : On ne contrôle pas toujours ce qui nous arrive, mais on peut choisir ce qu’on en fait.
Comprendre le message
Avec le recul, je crois que cette épreuve n’était pas un hasard. C’était une forme de pénitence, un passage initiatique imposé par la vie. Comme si l’univers voulait me ralentir, pour que je me recentre, pour que je regarde enfin à l’intérieur. J’ai compris ce que voulait dire ma mère lorsqu’elle répétait : « Un jour, tu comprendras. »
Ce séjour inattendu, aussi douloureux qu’injuste, a été l’un de mes premiers tests spirituels. Il m’a appris la patience, l’humilité et le discernement — trois qualités indispensables dans la voyance pure que je pratique aujourd’hui.
La vie a ses épreuves, mais aussi ses enseignements. Et parfois, il faut toucher le fond pour comprendre la lumière.
Le signe du destin : la lecture dans le marc de café
C’est dans cette cour de prison, écrasée par la chaleur grecque, que tout a commencé. Lors des promenades quotidiennes, nous faisions la connaissance des autres détenus. Un petit groupe, à l’écart, s’était réfugié à l’ombre. Ils y préparaient un café à la grecque, ce café noir et épais que l’on boit brûlant, en aspirant le liquide du bout des lèvres.
La petite tasse, haute comme un shooter, contenait autant de café que de marc. Intrigué, j’observais les prisonniers venir boire, discuter, puis repartir. L’un d’eux me fit signe d’approcher. Dans un mélange d’anglais, d’italien et d’espagnol, nous arrivions tant bien que mal à nous comprendre. Il nous offrit un café, sachant que nous n’avions pas d’argent.
Quand j’eus fini ma tasse, il la prit délicatement, la fit tourner, puis la retourna. Le marc, en séchant sur les parois, formait des lignes, des visages, des symboles. En les observant, il me révéla des choses que moi seul pouvais savoir.
De cette rencontre improbable naquit une amitié inattendue. Il m’enseigna alors l’art de la lecture dans le marc de café, puis celui des feuilles de thé. Sans le savoir, cet homme venait de m’ouvrir la porte d’un long apprentissage, celui de la lecture intuitive des signes.
Retour à la liberté et premiers pas vers une pratique
Trois mois plus tard, libre, j’atterris à l’aéroport de Nice.
Transformé, apaisé, curieux de comprendre ce qui s’était éveillé en moi.
Je trouvai un travail dans le Beaujolais comme porteur de hotte pour les vendanges.
C’était rude, mais la nature me ressourçait.
Un soir, après une journée harassante dans les vignes, tout devint clair.
Une évidence intérieure s’imposa : ce chemin demanderait rigueur, humilité et expérience.
C’était le point de départ d’une pratique qui, au fil des années, allait s’affiner au service des autres, de ceux qui cherchent des réponses dans la lumière.
Ma première consultation officielle : le destin dans les pierres dorées du Beaujolais
Le cadre : les vendanges et les pierres jaunes
Photo prise bien des années plus tard, lors d’une de mes nombreuses retours dans le Beaujolais pour les vendanges. Porter la hotte, sentir l’odeur des vignes, entendre le rire des saisonniers — c’était ma manière de rester connecté à la terre, à la simplicité, à l’essentiel. Ce contact avec la nature m’a toujours aidé à me recentrer, à équilibrer l’énergie spirituelle et l’effort du corps.
Me voici dans le Beaujolais, lieu-dit Les Pierres Dorées, où j’étais porteur. Le soir, après le travail, les équipes de vendangeurs, malgré une fatigue harassante, ont pour habitude de passer à la cave du patron avant un repas bien arrosé, puis de se rendre au village.
Ces petits villages vivent essentiellement de ces journées de vendanges, bien souvent animées par des bars vieux comme le monde : de grandes tables en chêne massif, les longs bancs de chaque côté, les murs en pierres typiques de la région.
J’étais là, avec toute l’équipe de vendangeurs. En fin de soirée, j’étais en pleine discussion ésotérique avec un vendangeur d’une autre équipe. Il ne restait plus que nous, et les tenanciers de ce bar, qui commençaient leur ménage.
La niche dans la pierre et le vieux jeu de tarot
Sur le côté, entre les pierres jaunes du mur, se trouvait une petite niche où reposait un vieux jeu de tarot ordinaire, celui avec lequel les anciens du coin tapaient le carton les après-midi.
Le vendangeur me dit : “Vas-y, tire-moi les cartes !” En me tendant le jeu de tarot. Ce que je fis pour la première fois de ma vie. Je ne me rappelle que d’une seule chose : je voyais du blanc.
Alors je lui dis simplement : “Hôpital.” Il se leva en riant : “Je suis en pleine forme !” Puis il me tourna le dos et partit se coucher.
La prédiction qui se réalise
Mais il trébucha sur une petite marche et, d’un seul élan, de tout son poids, tomba face contre terre, en sang. Les pompiers sont intervenus et l’ont emmené à l’hôpital de Villefranche-sur-Saône.
Du coup, la patronne, complètement retournée, me demanda de lui faire un tirage et m’offrit ce vieux jeu de tarot que j’ai encore à ce jour.
Depuis ce jour-là, je n’ai plus jamais fait de consultation sur la santé. Il y a maintenant quarante ans de cela.
Les débuts d’une vocation
Après mes journées de travail, je rentrais chez mes parents et les aidais au bar. Ma mère, viscéralement convaincue de mes capacités, m’avait loué un petit appartement-bureau dans un immeuble de grand standing où exerçaient différents médecins et spécialistes.
C’est là que j’ai ouvert mon premier cabinet de voyance. J’avais déjà une petite clientèle fidèle, et je commençais à me faire connaître par le bouche-à-oreille. Je passais aussi quelques petites annonces dans le journal local.
Je m’en souviens encore comme si c’était hier : ma première publicité, il y a 39 ans, disait simplement : « Je ne vous promets ni monts ni merveilles, simplement de vous révéler votre avenir. »
À cette époque, Internet n’existait pas comme aujourd’hui. Je recevais des consultations, mais il fallait rester près du téléphone fixe. Les portables étaient rares, et une cabine téléphonique coûtait un bras : une heure de batterie, quand on avait du réseau…
Comme j’étais souvent dehors, je devais trouver un autre travail. Je suis donc devenu chef de rang dans un restaurant semi-gastronomique, et c’est là que j’ai rencontré une femme superbe, très belle personne en soi, avec qui, très vite, je me suis installé.
L’étrange histoire de notre premier appartement
À cette période, je travaillais également dans une usine, et les week-ends, j’animais des soirées de voyance, de spiritisme et même d’hypnose sur Lyon et en Saône-et-Loire. Nous venions de nous installer dans un vieil immeuble au charme ancien : escalier en bois, gros verrou qui faisait clac-clac à chaque ouverture.
Le premier soir, faute de temps, le lit n’était pas encore monté. Le matelas était simplement posé au sol. Et c’est ce soir-là, à 22 h 10, que tout a commencé.
Nous avons entendu le verrou claquer… clac clac, puis trois pas dans la cuisine. Je me suis levé d’un bond, j’ai attrapé une latte du lit non monté, et j’ai couru vérifier : personne. La cuisine était vide, le verrou fermé.
J’ai ensuite descendu les escaliers, vérifié le grenier au-dessus : rien. Nous étions seuls dans l’appartement. Ces phénomènes se sont reproduits trois nuits de suite.
Un ami, sceptique, est venu dormir à la maison pour constater par lui-même. Étrangement, cette nuit-là, tout fut calme. Et après cela, les manifestations cessèrent complètement.
Avec le recul, je pense qu’il s’agissait de l’ancien locataire, un homme sans doute attaché à ce lieu, qui, comme chaque soir de sa vie terrestre, revenait symboliquement après le travail.
Ce fut l’un de mes premiers contacts avec une présence invisible – une expérience marquante, parmi d’autres, qui a renforcé ma compréhension du monde spirituel et des âmes errantes que j’aiderai plus tard lors de mes consultations de voyance.
💫 Le chiffre 26 : un signe du destin ?
Il y a des moments où la vie semble aligner les planètes avec une précision troublante.
Pour moi, ce fut le numéro 26. Un chiffre qui, d’apparence ordinaire, est devenu le symbole d’un nouveau départ, mais aussi d’un message spirituel que l’univers me soufflait depuis longtemps.
Une intuition persistante face à l’injustice du système
Tout a commencé par une intuition.
Un local vide, portant le numéro 26, attira mon attention.
Quelque chose d’invisible me poussait à y voir l’opportunité d’un nouveau projet : ouvrir un vidéoclub.
Mais il me fallait réunir plus de 100 000 francs, et les portes des banques restaient closes.
J’ai frappé à six établissements différents.
Chaque fois, la même phrase glaciale, presque mécanique :
« Votre dossier est refusé. »
Je découvris alors, à mes dépens, la logique du système bancaire :
on ne prête qu’aux riches.
Les plus fragiles, eux, payent des agios pour financer ceux qui n’en ont pas besoin.
Une absurdité cruelle, mais bien réelle.
Pourtant, je n’ai pas cédé. Je savais, au fond de moi, que quelque chose d’autre m’attendait.
Les coïncidences n’existent pas.
Un menuisier compatissant proposa de m’aider en m’accordant des facilités de paiement.
Puis, en feuilletant un magazine professionnel, je tombai sur une petite annonce presque irréelle :
« Je vous loue 600 films pour 6 000 francs par mois. »
Cette offre inespérée me mena à Valence, dans la Drôme (département 26), le 26 juin 1992.
J’allais avoir 26 ans, j’étais né un 13, et je signais pour un local au numéro 26.
Le hasard semblait s’amuser avec moi.
Mais le hasard, justement, n’existe pas.
C’est ce que me confirma l’homme derrière l’annonce, lorsqu’il me dit en souriant :
« Vous allez rire, je suis juif. »
Il m’expliqua que, dans la tradition juive, le nombre 26 représente la guématria du nom divin, Hachem — symbole de protection et de bénédiction.
Cette révélation donna un tout autre sens à ces synchronicités.
C’était comme si l’univers me parlait à travers les chiffres.
Le destin se met en marche.
Je voulais ouvrir le vidéoclub le 13 septembre 1992, jour de mes 26 ans.
Mais le destin, fidèle à lui-même, avait ses propres plans.
Les travaux prirent du retard, et les portes s’ouvrirent finalement… le 26 septembre 1992.
Le plus ironique dans cette histoire ?
La banque qui m’avait refusé le prêt se trouvait juste en face, de l’autre côté de la rue.
Chaque jour, elle voyait ce que moi-même je contemplais : le succès né du refus.
Ce fut une leçon de foi et de persévérance, mais aussi une preuve que les signes existent.
Le 26 marquait une transformation, une réussite inattendue née de l’échec apparent.
Voir les signes de l’univers
Avec le recul, je comprends que cette série de “coïncidences” fut l’un des premiers grands appels de ma voyance pure, cette capacité à percevoir les messages invisibles qui guident nos pas.
Les chiffres, les événements, les rencontres, tout s’alignait comme pour dire :
« Continue, tu es sur ta route. »
Depuis ce jour, je reste convaincu que l’univers envoie des signes à ceux qui savent écouter.
Le chiffre 26 m’a ouvert la voie, tout comme les expériences spirituelles que je partage désormais à travers mes consultations en voyance pure (voir la page dédiée
).
👉 À lire en intégralité : Message de l’univers – Le numéro 26
🔥 Quand tout s’effondre, le destin rallume la flamme.
Après le succès de mon premier vidéoclub, mon esprit bouillonnant d’idées m’a poussé à me disperser : soirées voyance, projet de pizzeria, création d’un journal local, et même la vente de cravates en bois sculptées à la main — les fameuses News Wood, “le bois qui habille”. Mais mon manque d’expérience administrative me rattrapa. Condamné à une liquidation judiciaire pour dettes URSSAF, j’ai tout perdu.
Alors j’ai pris mon sac, un train, et suivi mon instinct vers le sud. Mon chemin s’est arrêté à Fréjus–Saint-Raphaël. Sans toit, je dormais sur la plage, sous la toile des petits catamarans. Puis, un soir, j’ai ramassé quelques cartons dans une benne, bricolé une table, et inscrit “Voyance gratuite” sur deux feuilles blanches.
Le succès fut immédiat : les gens s’arrêtaient, curieux, reconnaissants, parfois bouleversés. Sans rien demander, je gagnais 300 à 500 francs par soir.
Un soir d’été, une cliente me proposa une soirée spéciale à la Playa, la plus grande discothèque de Fréjus. C’était Halloween. Je fis salle comble. Peu après, la créatrice de bijoux d’à côté me lança : “Monte à Paris, Lionel, tu vas cartonner.” Alors j’ai tenté ma chance au canal Saint-Martin. Mais Paris n’était pas mon destin.
La suite de mon parcours bientôt révélée…
Voici la première partie de mon histoire, celle d’un chemin de vie forgé par les épreuves, les intuitions précoces et les signes que la vie m’a envoyés depuis l’enfance. Chaque étape, chaque rencontre et chaque silence m’ont conduit vers ce que je suis aujourd’hui : un voyant médium pratiquant la voyance pure depuis près de quarante ans, avec sincérité, bienveillance et respect du libre arbitre.
🔔 La suite de mon parcours sera publiée très prochainement : restez connectés, suivez-moi et partagez cette page pour que l’histoire continue avec vous.
👉 Dans la deuxième partie, que je publierai très bientôt, je vous raconterai comment ma vocation s’est affirmée, comment la voyance est devenue ma mission de vie, et les expériences marquantes qui ont façonné ma pratique actuelle.
💬 Et vous, que ressentez-vous ?
Avez-vous déjà ressenti, dans votre enfance, cette impression de “voir autrement” ?
Un pressentiment, une intuition, un signe que la vie vous adressait ?
Je vous invite à partager vos ressentis en commentaire, à laisser votre avis et à relayer ce témoignage autour de vous. Peut-être qu’il parlera à d’autres âmes en quête de sens et de lumière.
✍️ Article rédigé par Lionel Girardon, voyant médium pur reconnu en France (56 avis Google, membre de l’INAD).
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Commentaires
Super 1 ère partie, hâte de lire la suite
Bonjour Lionel!
Ai aimé votre récit et merci du partage.
Je suis née à Frejus et j y ai fait mes premiers pas....
En effet le deja vu c est une sensation que je connais bien....endroit et personne.
Mon chemin est aussi semé d embuches depuis mon adolescence pour comprendre ce que je peux apporter
aux autres. La vie nous montre tout et nous met les personnes au bon endroit bon moment mais encore faut il le voir....au plaisir de lire la suite. Carole
Merci pour ce partage très interessantbet qui est plaisant de lire.
J'ai aussi fais les vendanges dans le Beaujolais... 1er boulot, toute jeune et ce fût une sacrée expérience.
La vie n'est pas toujours facile mais elle est aussi "coquine".
A une époque, j'ai vécu des choses intrigantes, personne à qui en parler. Des rêves prémonitoires qui se sont réalisés. 1 tirage de carte que je m'etais fais et qui s'est realisé , mais ca m'a perturbée. J'ai gardé ce jeu de carte simple mais je n'ai jamais rententé. Je suis partie sur a autre chemin... pas évident. Mais tourné vers la lumière.
Hâte de lire la 2ème partie de votre récit.
Merci.