Quand je prends une pierre dans mes mains, je n’ai jamais l’impression de tenir un objet inerte. Le minéral parle, mais autrement. Ce n’est pas le même langage que celui du végétal, ni celui du monde animal ou humain. Le minéral s’exprime par la densité, la stabilité, le silence. Et dans ce silence, je ressens toujours quelque chose d’immense : la mémoire de la Terre.

Depuis des années, que ce soit en consultation de voyance ou simplement dans ma vie quotidienne, j’observe le monde qui nous entoure : l’être humain, les animaux, les plantes, la nature, les cycles du ciel et des planètes. Tout semble fonctionner comme une immense partition parfaitement réglée, un mécanisme silencieux où chaque élément a sa place, son rôle, sa raison d’être.

Les voyages chamaniques font partie de ces chemins ancestraux qui nous rappellent que le monde visible n’est qu’une petite part de la réalité. Quelque soit leur origine, d’Amazonie, des grandes plaines d’Amérique du Nord ou des approches contemporaines héritées de l’anthropologie, ils ont tous pour vocation d’ouvrir la conscience à des niveaux subtils, là où les symboles, les guides et les visions prennent forme.

Il y a des vérités qu’on cache pendant des années. La mienne, c’est l’alcool : ce que ça m’a pris, ce que ça a détruit, mais aussi ce que ça m’a révélé. Dans ce troisième chapitre de “Mes dons, mes épreuves”, je raconte sans filtre la descente, le combat, l’hôpital, la Faucheuse… mais aussi la lumière, la reconstruction, les phénomènes paranormaux que j’ai vécus au plus sombre, et la manière dont mon don s’est transformé. Une histoire vraie, humaine, brutale, qui parlera à ceux qui doutent, qui luttent, ou qui cherchent à comprendre d’où vient la force intérieure.

Depuis toujours, je me suis senti plus proche d’une philosophie intérieure que d’une doctrine extérieure. Je n’ai jamais été influencé par les paroles d’un prédicateur, ni attiré par les discours de ceux qui se présentent comme détenteurs de la vérité. À mes yeux, ce ne sont que des êtres humains — avec leurs forces, leurs intuitions, mais aussi leurs faiblesses et leurs erreurs.

Il est très fréquent que des confrères ou des clientes me demandent :« Lionel, est-ce que vous connaissez un vrai chamane ? »Et honnêtement… non.Dans toute ma vie, je n’ai rencontré qu’un seul véritable chamane.Je vous raconterai cette rencontre dans Mes dons – Partie 3, car elle a profondément marqué mon parcours.

Ou au contraire, pourquoi certains se sentent parfaitement à leur place alors que le monde part en vrille ?

La lecture du Livre tibétain de la vie et de la mort  m’a profondément marqué. Ce texte apporte un éclairage très différent de notre culture occidentale, notamment sur la manière de comprendre la vie, la mort et la conscience.

J’ai souvent eu, comme beaucoup de personnes qui me consultent, des rêves récurrents ou des cauchemars dont je ne comprenais pas le sens sur le moment.L’un d’eux m’a longtemps marqué : je rêvais que je courais… mais au ralenti.Comme si quelque chose m’alourdissait, comme si mes jambes étaient retenues par un poids invisible.

Et s’il n’y avait pas de rupture ? Si la vie ne commençait pas à la naissance, ni ne s’achevait à la mort, mais circulait simplement d’un plan à l’autre, dans une continuité invisible ?Cette idée, qui traverse de nombreuses traditions et témoignages, trouve aujourd’hui un nouvel écho. Elle interroge notre regard sur la conscience, la naissance et l’expérience d’incarnation.

Vous avez été très nombreux à lire le début de mon parcours — plus de dix mille lecteurs — et je tiens à vous remercier du fond du cœur.Votre fidélité, vos messages, vos partages… tout cela me touche profondément.

par Lionel Girardon, Voyant Médium Pur